Poivre long

Plats doux et épicés : idéal avec le steak, le carpaccio de bœuf et le steak tartare, le gibier, l’agneau, le canard et le porc, le saumon frais ou fumé, le thon, les fromages à pâtes molles bien faits, tel que le gorgonzola ou le brie, les fruits à baies, les fruits exotiques et le chocolat noir.

Aujourd’hui oublié dans nos pays, le poivre long est pourtant l’une des premières épices orientales à avoir atteint l’Europe, bien avant son cousin plus fortuné, le poivre noir. A la fin du 1 er siècle de notre ère, l’historien Pline signalait que le poivre long se vendait quatre fois plus cher que le poivre noir, lui-même déjà hors de prix. C’est lui aussi le fruit récolté vert et séché au soleil, d’une liane tropicale originaire de l’Inde. Il pousse à l’état sauvage au pied de l’Himalaya au sud de la péninsule indienne.

L’action stimulante du poivre long sur les sécrétions bronchiques à été reconnu par Leclerc, qui conseillait une préparation faite avec 3g de poivre long concassé, infusé dans 150g d’eau bouillante et parfumée avec 50g de sirop de menthe. Les apothicaires arabes le mêlaient à de l’oignon écrasé et à du sel pour en faire un emplâtre excitant du cuir chevelu, employé avec succès, paraît-il, contre la calvitie. En Inde, on prête au poivre long des vertus aphrodisiaques. La cuisine ayurvédique fait appel au Trikatu, mélange comprenant poivre long, gingembre et poivre noir, pour activer la digestion chez les individus de type kapha.

Cardamome, gingembre, baies roses, vanille, safran.