Sarriette

La sarriette a jouie d’un très grand prestige dans l’Antiquité. Entre toujours dans la composition de diverses liqueurs digestives et de certains vulnéraires. Elle est probablement originaire de l’Asie centrale et de l’Ouest, mais elle était déjà bien établie dans le bassin méditerranéen à l’époque des Egyptiens, des Grecs et des Romains, qui s’en servaient en cuisine et en médecine. Les Romains la répandront dans toute l’Europe. Bien que sa culture en Italie remonte à l’Antiquité, et dans l’Europe centre au Moyen Age, en bien des endroits, elle est toujours récoltée à l’état sauvage. Le terme « sarriette » est apparu dans la langue en 1398 venant du latin satureia, ferait référence aux satyres, ces divinités mythologiques de la terre, connues pour leur vigueur sexuelle. Selon cette légende, elle devait cette vigueur à la sarriette car elle poussait dans les près qu’elles habitaient. D’où la réputation de la plante d’être aphrodisiaque.

La sarriette contient un grand nombre d’antioxydants, qui réduisent les dommages causés par les radicaux libres donc lutte contre le vieillissement, les maladies cardiovasculaires et certains cancers. Elle contient du fer, du manganèse, du calcium, du magnésium et de la vitamine B6. Elle aide à la digestion difficile, fermentation intestinale, parasites intestinaux et certains y attribue des vertus aphrodisiaque. Elle partie des antibiotiques naturels. Attention : la sarriette apporte de la vitamine K (nécessaire entre autre à la coagulation du sang). Les personnes prenant des médicaments anticoagulants, devront employer la sarriette comme assaisonnement seulement.

UTILISATION INTERNE

En infusion. 10 à 20 g par litre d'eau à faire infuser 10 minutes. Prendre une tasse à thé après chaque repas.

UTILISATION EXTERNE

En infusion. 30 g par litre à faire infuser 10 minutes. En compresses sur les mycoses ou en gargarismes et bains de bouches sur les aphtes, le muguet, l'angine.